Les tensions géopolitiques sont vives et le monde semble basculer vers un nouveau type de conflits. Les foyers guerriers sont multiples. Même si le Congo Kinshasa vient de trouver un accord de paix avec son voisin, le Rwanda, sous l’égide de Donald Trump.
Longtemps les experts, avec l’Ukraine, le Liban, Israël et l’Iran ont cru déceler les prémices d’une guerre mondiale ou plus globale. Force est de constater que nous avons affaire à des conflits régionalisés de plus en plus étendus. Comme si nous étions plongés dans un nouveau concept que l’on nommerait en utilisant le pluriel, « guerres mondialisées » À l’instar de ce que le monde économique a connu au profit de la Chine et de l’Asie et qui a été qualifié de « mondialisation », les conflits régionaux en plusieurs endroits du globe permettent d’affirmer que nous sommes entrés dans des « guerres mondialisées ». Elles ne sont pas moins dangereuses pour la stabilité politique et militaire du monde. Mais, surtout, elles risquent de s’éterniser, alimentées par les plus grandes puissances qui se livrent à une lutte hégémonique d’influence par terrains de guerre interposés.
La « guerre froide » mettant face-à-face l’Union Soviétique aux Etats-Unis laisse place à une « guerre chaude » entre les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et les pays occidentaux. Deux blocs s’affrontent et redessinent la carte du monde. Il s’agit bien d’une lutte d’influence multipolaire. Et qui en même temps est également bipolaire, entre le bloc du Sud global et les pays occidentaux.
Le monde ne tourne pas rond. Ce nouveau type d’affrontement se joue sur le terrain militaire, économique et diplomatique.