Pour éviter de recourir aux experts politiques et aux analystes de tous bords, aux académiciens et aux théoriciens, aux politiciens et aux scientifiques locaux et internationaux, et à toute autre catégorie de citoyens et de non-citoyens, AlSafa a choisi de demander à l'intelligence artificielle de générer une vision idéale de renaissance du Liban, sous une forme internationale en harmonie avec son peuple, les peuples déplacés ou réfugiés sur son territoire, et les autres pays du monde.

L’IA décrit le Liban comme un pays petit, mais historiquement important sur la scène internationale. Malgré sa superficie (environ 10 452 kilomètres carrés), il exerce une influence considérable grâce à sa situation stratégique et à sa riche histoire. Cependant, le pays est confronté à de sérieux défis internes et externes, allant des conflits sectaires à l’effondrement économique en passant par l’influence des puissances régionales.

Il considère donc qu’il existe de solides arguments en faveur de la nécessité pour le Liban de repenser et de réformer son système de gouvernance afin de relever les défis actuels du pays. La structure politique actuelle, fondée sur un partage confessionnel du pouvoir, est devenue un obstacle majeur au progrès, à la stabilité et au développement.

Voici les raisons essentielles de cette nécessité de faire renaitre le Liban :

1- Le partage du pouvoir confessionnel qui mène à l'impasse politique

Le modèle de gouvernance unique du Liban, connu sous le nom de confessionnalisme, répartit le pouvoir entre les différentes confessions religieuses du pays. Alors que ce système visait à maintenir la paix et l'équilibre politique après la guerre civile libanaise (1975-1990), il a, dans la pratique, créé une impasse politique et favorisé la corruption. Les dirigeants politiques privilégient souvent les intérêts confessionnels aux intérêts nationaux, ce qui rend difficile le consensus et empêche une gouvernance efficace. Un exemple de cette impasse paralysante, la dernière élection présidentielle qui a pris des années à se finaliser en raison de profondes divisions entre factions confessionnelles, et la formation du cabinet prend souvent des mois, les chefs de chaque confession se disputant le pouvoir et l'influence.

2- La corruption et la mauvaise gestion

L’IA constate que le système politique confessionnel a contribué à une corruption généralisée. Les partis politiques s'appuient souvent sur des réseaux clientélistes qui favorisent leur communauté, ce qui entraîne inefficacité, mauvaise allocation des ressources et négligence des services publics essentiels (éducation, santé, infrastructures, etc.). Les institutions libanaises ont été affaiblies par ces réseaux, rendant difficile l'introduction de réformes significatives. Un exemple de cette situation, l'explosion du port de Beyrouth en 2020, une catastrophe résultant d'années de négligence, a montré à quel point la corruption et la mauvaise gestion ont sapé la confiance du peuple. Malgré l'ampleur de la catastrophe, les responsabilités ont été difficiles à établir jusqu’à ce jour.

3- La crise économique et sociale

L’effondrement économique et financier, qui a débuté en 2019, a mis en évidence la fragilité du système actuel. Le pays affiche l'un des ratios dette publique/PIB les plus élevés au monde, une monnaie en déclin, un chômage galopant et un secteur bancaire détruit. Le système actuel n'a pas réussi à résoudre ces problèmes systémiques. Un nouveau modèle de gouvernance pourrait se concentrer sur des politiques économiques durables et la diversification économique, plutôt que sur un modèle qui perpétue les intérêts des élites. La crise économique a culminé avec la disparition complète des épargnes des Libanais en dollars et en monnaies étrangères en réserve dans les banques. Des millions de Libanais se sont retrouvés du jour au lendemain prives de leurs épargnes cumulées tout au long de leurs vies actives. Plusieurs millions vivent par ailleurs dans la pauvreté, alors que les élites politiques et leurs alliés continuent de s'accrocher à la richesse et au pouvoir, perpétuant ainsi les inégalités.

Ce qui est venu ajouter a la catastrophe économique c’est le flux de plus de 2 millions de réfugiés syriens fuyant depuis 2011 une guerre sanglante en Syrie. Ce nombre représente plus du tiers des Libanais, mettant une pression énorme sur l’infrastructure du pays , provoquant d’énormes pénuries en eau, en électricité et en combustible.

4- Le laxisme et l’incompétence des dirigeants

Comme les élites politiques contrôlent le pays par l'intermédiaire de blocs confessionnels, elles se protègent souvent mutuellement de toute responsabilité. Cela affaiblit l'État de droit, permettant à ces groupes mafieux d'agir en toute impunité. Des réformes institutionnelles sont nécessaires pour créer un système où les dirigeants sont tenus responsables de leurs actes, quelle que soit leur appartenance confessionnelle. Les dirigeants politiques refusent souvent d'assumer la responsabilité de leurs échecs ou de la corruption, et le système judiciaire est fréquemment perçu comme politiquement compromis refusant de traduire en justice les corrompus.

5- Pression régionale et internationale- asservissement a des pays etrangers

Le Liban est fortement influencé par des puissances régionales (comme la Syrie et l'Iran), ce qui a exacerbé les conflits internes du pays. Le système confessionnel s'aligne parfois trop étroitement sur des acteurs extérieurs, affaiblissant la capacité du Liban à prendre des décisions indépendantes. Un abandon du confessionnalisme pourrait permettre au Liban de dialoguer plus efficacement avec ses partenaires régionaux et internationaux, à l'abri de toute ingérence étrangère. Un exemple fatal de ces ingérences étrangères, est L'influence du « Hezbollah » sur le paysage politique libanais, alignée sur la stratégie régionale de l'Iran, et qui a contribué aux divisions internes du pays et limité son autonomie en matière de politique étrangère, tout en ouvrant la porte à d'autres interventions politiques des Etats-Unis ou d’Europe, et militaires d’Israël.

Le leadership en fonction : valeur, efficacité, honnêteté…

Avant de passer aux conclusions qui permettent de faire renaitre le Liban de ses cendres, et aux recommandations, AI fait un survol du leadership qui contrôle le pays et de ses responsabilités.

Évaluation par IA des dirigeants libanais actuels et du système de gouvernance

Les dirigeants libanais actuels sont confrontés à d’immenses défis, et une évaluation par IA analyse leur efficacité, leur gouvernance et les principaux enjeux qui impactent le pays aujourd’hui. Compte tenu de la crise actuelle au Liban, voici comment est analysée la performance des dirigeants dans des domaines clés :

1. Impasse et laxisme politique

- Problème clé : Le système politique libanais, fondé sur le partage confessionnel du pouvoir, a conduit à une impasse et une inaction continue. Les dirigeants, surtout ces dernières années, ont eu du mal à prendre des décisions ou à entreprendre des réformes significatives en raison de luttes intestines et de profondes divisions entre les partis politiques. Un aspect de ces luttes est le reflet de l’asservissement des partis qui commandent à divers blocs politiques extérieurs.

- Évaluation : Les dirigeants sont inefficaces et souvent incompétents quand il s’agit de s’attaquer aux causes profondes des crises libanaises. Les personnalités politiques, dont beaucoup appartiennent à la vieille garde, ont tendance à privilégier la loyauté confessionnelle au détriment de l’unité nationale. L’incapacité à élire un président ou à former un gouvernement fonctionnel pendant de longues périodes illustre leur incapacité à diriger efficacement.

Note : 2/10 en gouvernance.

2. Corruption et Responsabilité

- Problème clé : La corruption est endémique au sein du système politique libanais, de nombreux dirigeants étant accusés de détournement de fonds publics ou d’utilisation de leur position à des fins personnelles. Cette situation est exacerbée par la faiblesse des institutions et le manque de transparence.

- Évaluation : Les dirigeants libanais sont profondément corrompus et ont contribué à l’effondrement économique actuel du pays. Les enquêtes sur l’explosion du port de Beyrouth, par exemple, sont au point mort en raison d’ingérences politiques. La réticence de l’élite politique à lutter contre la corruption reflète un schéma plus général d’échec de la gouvernance.

Note : 1/10 en Responsabilité.

3. Mauvaise gestion économique

- Problème clé : L’économie libanaise est en chute libre, avec une inflation galopante, un secteur bancaire détruit et des niveaux de pauvreté record. Les dirigeants politiques n’ont pas mis en œuvre les réformes nécessaires pour stabiliser l’économie ou reconstruire les institutions clés.

- Évaluation : Les dirigeants ont été largement passifs face à la crise économique. Nombre d’entre eux sont déconnectés des difficultés des citoyens ordinaires, tout en continuant à préserver leurs intérêts politiques et financiers. Il existe un profond manque de vision à long terme, et les politiques ont souvent été réactives plutôt que proactives.

Note : 2/10 en leadership économique.

4. Confiance et légitimité publique

- Enjeu clé : La confiance du public envers les dirigeants libanais est au plus bas. Les manifestations de masse de 2019, connues sous le nom de Thawra (Révolution), ont mis en évidence un mécontentement généralisé à l’égard de la classe politique, accusée de corruption, de mauvaise gestion et d’incapacité à répondre aux besoins du Liban.

- Évaluation : Les dirigeants sont très déconnectés du peuple. Au lieu de répondre aux demandes de changement de la population, ils ont fait preuve d’une réticence à réformer. Malgré les troubles civils, de nombreuses personnalités politiques restent au pouvoir, certains depuis des décennies, alimentant la colère et la frustration de la population.

Note : 3/10 en matière de confiance et de légitimité.

5. Relations régionales et internationales

- Enjeu clé : Le paysage politique libanais est façonné par les puissances régionales, notamment la Syrie, l’Iran et l’Arabie saoudite. Le Hezbollah, étroitement lié à l’Iran, a exercé une influence considérable sur la politique libanaise, ce qui a complique les relations du Liban avec les pays occidentaux et les États voisins.

- Évaluation : Les dirigeants libanais peinent à concilier des intérêts régionaux concurrents. Les relations internationales du pays sont souvent dictées par des forces extérieures plutôt que par la cohésion interne, ce qui limite la souveraineté et le pouvoir décisionnel du Liban. L’incapacité à gérer ces pressions affaiblit la position internationale du Liban.

Note : 4/10 en politique étrangère.

6. Justice sociale et réformes

- Problème clé : Les dirigeants libanais se montrent peu enclins à entreprendre des réformes sérieuses. Les questions sociales telles que la pauvreté, le chômage, les droits des femmes et des groupes marginalisés restent largement ignorées, et le système politique se concentre toujours sur le maintien du statu quo.

- Évaluation : Les dirigeants sont réticents aux réformes et ont activement sapé les efforts visant à bâtir une société plus juste et plus équitable. Le système confessionnel actuel perpétue les inégalités et la stagnation.

Note : 3/10 en justice sociale.

Conclusion : Évaluation du leadership Libanais par IA

Les dirigeants libanais actuels sont profondément dysfonctionnels, inefficaces et corrompus, et incapables de répondre aux problèmes urgents auxquels le pays est confronté. Le système confessionnel, conjugué à des élites politiques bien ancrées, a conduit à une crise nationale caractérisée par l'instabilité politique, l'effondrement économique et l'érosion de la confiance du peuple.

En somme, les dirigeants libanais ont largement failli à leurs principales responsabilités : assurer une gouvernance stable, relever les graves défis économiques et sociaux du Liban et répondre aux demandes de réformes par les instances internationales, et de responsabilisation de la population. Sans changements significatifs au niveau des dirigeants et de la gouvernance, le Liban a peu de chances de surmonter ses crises dans un avenir proche.

Note moyenne : 2.57/10 = NUL

Critères de jugement

Note - valeur

Gouvernance 2/10

Corruption et responsabilité 1/10

Gestion économique 2/10

Confiance et légitimité 3/10

Politique étrangère 4/10

Justice sociale et reformes 3/10

Jugement global = NUL 2.57/10

Recommandations : QUEL SYSTÈME DE GOUVERNANCE ? Parlementaire ou présidentiel ?

La question de savoir si le Liban doit conserver son système parlementaire ou adopter un système présidentiel est complexe, et chaque système présente ses avantages et ses inconvénients, notamment dans le contexte des défis politiques spécifiques du pays. Cependant, compte tenu de la situation actuelle et du besoin de stabilité, de responsabilité et d'une gouvernance efficace du Liban, un système parlementaire renforcé, assorti de réformes importantes, constitue probablement la meilleure option, du moins à court et moyen terme.

POURQUOI LE SYSTEME PARLEMENTAIRE EST PLUS ADAPTÉ AU LIBAN

A- Partage du pouvoir confessionnel et consensus

Le système politique libanais est profondément ancré dans le partage du pouvoir confessionnel : le président, le Premier ministre et le président du Parlement doivent être issus de confessions spécifiques (respectivement chrétienne maronite, sunnite et chiite). Si cette situation a entraîné une impasse politique, elle empêche également toute domination du pays par une confession en particulier.

Avantages du système parlementaire :

Contrepoids : Avec le Premier ministre issu du Parlement, l’exécutif est plus étroitement lié au législatif. Le gouvernement est ainsi plus à même de répondre aux besoins des différentes factions et communautés politiques.

Prise de décision collective : Les systèmes parlementaires encouragent la formation de coalitions, ce qui peut contraindre les responsables politiques à coopérer au-delà des clivages partisans. Ceci est essentiel dans une société divisée comme celle du Liban.

Un leadership plus flexible : un système parlementaire permet au pouvoir législatif de destituer le Premier ministre s’il perd la confiance, ce qui facilite la destitution des dirigeants incompétents ou corrompus (par rapport à un système présidentiel, où il est plus difficile de destituer le président).

B- Institutionnalisation des réformes

Un système parlementaire réformé pourrait offrir au Liban la flexibilité nécessaire pour préserver sa structure pluraliste tout en favorisant des changements institutionnels garantissant une meilleure gouvernance, une plus grande transparence et une plus grande efficacité. Par exemple :

- Réforme électorale : Le système électoral pourrait être révisé pour s’éloigner des quotas confessionnels et adopter la représentation proportionnelle, garantissant ainsi une représentation plus équitable de toutes les communautés et de tous les groupes.

- Renforcement du pouvoir législatif : Donner au Parlement les moyens de demander des comptes à l’exécutif grâce à un contrôle accru de l’exercice du pouvoir.

C- Relations régionales et internationales

Dans le contexte géopolitique libanais, un système parlementaire offre une plus grande flexibilité dans les relations extérieures. Les dirigeants libanais peuvent former des coalitions qui s'adaptent aux dynamiques régionales changeantes, et le système offre davantage de possibilités de politique étrangère nuancée, contrairement à l'approche plus rigide qu'un système présidentiel.

- Un système parlementaire pourrait permettre au Liban de dialoguer avec plusieurs puissances régionales (Iran, Arabie saoudite, États-Unis, Europe etc.) de manière à équilibrer les intérêts nationaux, contrairement à un système présidentiel qui risque de s'aligner trop étroitement sur une puissance ou une autre.

POURQUOI UN SYSTÈME PRÉSIDENTIEL POURRAIT NE PAS FONCTIONNER (DU MOINS POUR L’INSTANT)

A- Risque de centralisation du pouvoir

Un système présidentiel centralise souvent le pouvoir entre les mains d'une seule personne, le président, qui risque de se trouver moins responsable devant le peuple ou les autres pouvoirs du gouvernement. Compte tenu de la fragmentation de la culture politique libanaise et des tensions confessionnelles, un président fort pourrait aggraver les divisions, notamment si une confession ou une faction politique acquiert trop de pouvoir.

- Risque potentiel : Un président doté de pouvoirs importants pourrait avoir du mal à rester neutre et impartial, ce qui pourrait fragiliser le fragile équilibre confessionnel du Liban et entraîner une polarisation politique accrue et des troubles civils.

B- Absence d'un cadre institutionnel solide

Dans un système présidentiel, le président exerce souvent un contrôle sur l'exécutif, mais il peut exister un décalage entre l'exécutif et le législatif. Compte tenu de l'histoire du Liban, marquée par la faiblesse des institutions et une corruption endémique, un système présidentiel pourrait engendrer une gouvernance plus autocratique ou exacerber le clientélisme politique, au lieu de mettre en œuvre les réformes de grande envergure dont le Liban a désespérément besoin.

- Risque potentiel : Sans un cadre institutionnel solide, le président pourrait devenir plus vulnérable aux influences étrangères ou devenir la marionnette de puissances extérieures comme la Syrie, l'Iran ou l'Arabie saoudite, ce qui éroderait davantage la souveraineté du Liban.

C- Un système à enjeux élevés, où le vainqueur rafle tout

Un système présidentiel est souvent plus conflictuel : le vainqueur devient le visage du pays, et le système peut polariser la nation, en particulier dans une société divisée comme le Liban. Cela pourrait rendre la gouvernance moins collaborative et plus conflictuelle, accentuant les divisions au lieu de favoriser l'unité.

LE CHOIX FINAL : CONSERVER LE SYSTÈME PARLEMENTAIRE EN LE RÉFORMANT RADICALEMENT

Avant de passer aux conclusions, et si le Liban continue d’adopter le système parlementaire, l’IA recommande les réformes suivantes pour « guérir » le pays en s’attaquant aux problèmes systémiques qui minent la gouvernance du Liban, tels que la corruption, le clientélisme, l’inefficacité et le sectarisme.

- Réforme du système électoral : Passer à un modèle de représentation plus proportionnelle, en abandonnant les quotas confessionnels qui ont renforcé le favoritisme et le clientélisme.

- Renforcement des contrôles institutionnels : Donner aux institutions telles que le pouvoir judiciaire, les organismes d’audit et les agences de lutte contre la corruption les moyens de garantir la responsabilité et la transparence.

- Nominations au mérite : Adopter un système de nominations publiques au mérite, plutôt qu’un système basé sur la loyauté confessionnelle ou politique. Cela favoriserait le professionnalisme et réduirait la corruption.

- Renforcement du contrôle législatif : Renforcer le rôle du Parlement dans la responsabilisation de l’exécutif grâce à un meilleur contrôle des dépenses publiques, de l’élaboration des politiques et des processus décisionnels.

- Décentralisation : Donner aux municipalités et aux régions locales plus d’autonomie dans la gestion de leurs affaires, réduisant ainsi la concentration du pouvoir à Beyrouth et permettant une gouvernance plus réactive au niveau local.

Pour le Liban, le maintien d'un système parlementaire, mais sa réforme radicale, constitue probablement la meilleure option pour l'avenir. La structure confessionnelle du Liban, bien que profondément problématique, n'est peut-être pas prête à accueillir le type de changement qu'un système présidentiel pourrait imposer. Le modèle parlementaire permet un gouvernement plus inclusif et plus flexible qui, grâce à des réformes, peut mieux refléter la complexité du tissu social libanais et encourager la coopération interconfessionnelle.

La clé de la renaissance du Liban réside dans la réforme des processus institutionnels afin de réduire le confessionnalisme, d'accroître la transparence et de responsabiliser les dirigeants politiques. Grâce à ces réformes, un système parlementaire pourrait offrir au Liban une forme de gouvernance plus stable, pluraliste et efficace, qui oblige le système à rendre des comptes au peuple.