L’ex-candidate à la présidentielle a pointé la responsabilité des parents des jeunes ayant commis des violences en France. Marine Le Pen a indiqué en avoir “ras-le-bol de la culture de l’excuse” de la pauvreté dans les cités.
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« Des milliers de mères célibataires élèvent correctement leurs enfants. Ils ne sont pas tous des délinquants. » Marine Le Pen est revenue sur la responsabilité des parents des jeunes, à l’origine de violences et de pillages commis en lien avec la mort de Nahel – tué par le tir présumé d’un policier après un refus d’obtempérer à Nanterre le 27 juin. Sur le plateau des 4 Vérités sur France 2, ce jeudi 6 juillet, la présidente des députés du Rassemblement national (RN) a fustigé la « culture de l’excuse » de la pauvreté et des situations familiales dans les cités. Parlant « au nom de millions de Français », Marine Le Pen a déclaré : « On en a ras-le-bol de la déresponsabilisation, de la culture de l’excuse et de venir payer pour ceux qui ne respectent pas la loi. »
?? "Des milliers de mères célibataires élèvent correctement leurs enfants. C'est trop facile"
— Telematin (@telematin) July 6, 2023
Marine Le Pen en a "ras-le-bol de la culture de l'excuse" de la misère dans les quartiers. #Les4V @MLP_officiel pic.twitter.com/TLpaLpIRPw
Une peine de deux ans de prison prévue
Un peu plus d’une semaine après le début des émeutes perpétrées à travers la France, des élus de droite dénoncent la responsabilité des parents des émeutiers, pour la plupart mineurs. Au contraire, certains élus de gauche rappellent la situation familiale compliquée de nombreuses mères de famille célibataires, devant parfois cumuler les emplois et travailler la nuit. Mais pour Marine Le Pen, « c’est trop facile » de donner de telles excuses.
« Quand on a des enfants, on en est responsables », a rappelé la députée RN du Nord-Pas-de-Calais dans les 4 Vérités. L’ex-candidate à la présidentielle a appelé à poursuivre les familles de délinquants. Elle a rappelé que le code pénal mentionne « une incrimination pour les parents qui ne respectent pas leurs obligations éducatives », de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.