Lundi 8 mai, l’Union européenne a fait savoir qu’un paquet de sanctions pourrait être adopté contre certaines entreprises chinoises, accusées de travailler avec l’industrie militaire russe. La Chine a protesté.
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Sanctionner les alliés de la Russie. Lundi 8 mai, l’Union européenne a fait savoir qu’un paquet de sanctions pourrait être adopté contre certaines entreprises chinoises, accusées de travailler avec l’industrie militaire russe, rapporte CNews. L’Union européenne doit débattre cette semaine d’un potentiel train de sanctions à leur égard. Plusieurs entreprises chinoises pourraient être concernées, notamment les entreprises 3HC Semiconductors et King-Pai Technology, situées en Chine continentale, mais également Sinno Electronics, Sigma Technology, Asia Pacific Links, Tordan Industry et Alpha Trading Investments, toutes basées à Hong Kong. Certaines de ces entreprises sont déjà la cible de sanctions de la part des Etats-Unis, en raison de leur implication, selon Washington, dans l’effort de guerre militaire russe en Ukraine.
La Chine se défend
La diplomatie chinoise a vivement critiqué cette possible décision de la part de l’UE. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a indiqué que son pays « s’oppose aux actes qui utilisent la coopération sino-russe comme prétexte pour imposer des sanctions illégales ou une juridiction de longue portée contre la Chine », relaie CNews.
Le porte-parole du ministère a par ailleurs exhorté l’Union européenne à ne pas s’engager sur la « mauvaise voie », sans quoi la Chine prendrait des mesures fermes pour protéger ses droits et ses intérêts