Interrogé sur la chaine ABC News, le Premier ministre israélien a une nouvelle fois rejeté la possibilité d’un cessez-le-feu général à Gaza, à moins que les otages du Hamas ne soient libérés.

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Qu’adviendra-t-il de la bande de Gaza une fois que la guerre aura pris fin ? Alors que le conflit s’intensifie au Proche-Orient, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi 6 novembre que l’État hébreux aurait la « responsabilité globale de la sécurité » dans l’enclave palestinienne, lors d’un entretien à la chaîne américaine ABC.

« Lorsque nous n’avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l’éruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer », a argué Benjamin Netanyahu sur ABC News. Interrogé sur qui devrait gouverner après la fin du conflit, le Premier ministre israélien a déclaré succinctement : « Ceux qui ne veulent pas continuer sur la voie du Hamas ».

Le Hamas refuse un gouvernement fantoche à Gaza

Une déclaration forte, alors même qu’un haut responsable du Hamas au Liban affirmait quelques heures auparavant que le mouvement islamiste palestinien n’accepterait pas « un gouvernement de Vichy » à Gaza, relate Le Figaro. « À ceux qui pensent que le Hamas va disparaître, le Hamas restera ancré dans la conscience […] de notre peuple, et aucune force sur terre ne pourra l’anéantir ou le marginaliser », a insisté le chef du mouvement au Liban, Oussama Hamdane, lors d’une conférence de presse.

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La désescalade ne semble donc pas au programme tant du côté du Hamas que d’Israël. Lors de son entretien télévisé sur ABC News, Benjamin Netanyahu a une nouvelle fois rejeté l’idée d’un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne, à moins que les otages retenus par le Hamas ne soient libérés. « Cela entraverait nos efforts pour faire sortir nos otages, car la seule chose qui fonctionne sur ces criminels et sur le Hamas, c’est la pression militaire que nous exerçons », a déclaré le Premier ministre israélien. Toutefois, celui-ci a indiqué que l’État hébreu allait « examiner les circonstances pour permettre aux biens humanitaires d’entrer » à Gaza.