Dans un communiqué publié jeudi 2 novembre, le Hezbollah libanais a annoncé avoir attaqué simultanément « 19 positions » de l’armée israélienne ainsi qu’une caserne.

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Les affrontements à la frontière libano-israélienne s’intensifient. Le Hezbollah libanais a annoncé, jeudi 2 novembre, avoir mené des attaques simultanées sur « 19 positions » de l’armée israélienne, auxquelles l’État hébreu a riposté avec une « vaste frappe », qui a fait quatre morts selon l’agence officielle à Beyrouth, citée par BFMTV. Des tensions qui ont commencé au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier.

Depuis, l’armée israélienne mène une offensive en bombardant sans relâche la bande de Gaza pour tenter d’éliminer les terroristes palestiniens. Pour défendre leurs alliés, le Hezbollah libanais a alors programmé des attaques contre l’État hébreu, visant « au même moment 19 positions et sites militaires sionistes à l’aide de missiles guidés, d’obus » et autres armes, a annoncé le groupe terroriste dans son communiqué.

Israël riposte contre le Hezbollah libanais

Le Hezbollah a également indiqué avoir attaqué une caserne israélienne située dans la zone frontalière à l’aide de « deux drones remplis d’une grande quantité d’explosifs ». Plus tard dans la journée, la branche armée du Hamas au Liban, où sont basés des combattants palestiniens, a de son côté déclaré sur Telegram avoir « frappé avec 12 missiles » la ville de Kyriat Shmona, dans le nord d’Israël, « en réponse aux massacres de l’occupation contre [leur] peuple à Gaza ».

En réponse, l’armée israélienne a annoncé dans un communiqué avoir mené une « vaste frappe » de riposte contre le Hezbollah libanais. La frappe, à la fois aérienne et d’artillerie, aurait visé « des infrastructures et des quartiers généraux de combattants ainsi que des infrastructures appartenant à la direction du mouvement terroriste », a communiqué l’armée israélienne.

Le chef du Hezbollah prend la parole

Cette escalade de violence à la frontière libano-israélienne survient à la veille d’un discours très attendu de Hassan Nasrallah, le chef du puissant Hezbollah pro-iranien. Une première prise de parole depuis le début du conflit qui oppose le Hamas palestinien et Israël. Ce discours devrait déterminer si le Hezbollah va officiellement engager le Liban de plain-pied dans le conflit qui bouleverse le Proche-Orient.