« Cela diminue les chances que des punaises de lit nous soient importées » : Vladimir Poutine ironise sur les sanctions qui lui sont imposées

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Une chance de moins « que des punaises de lit nous soient importées des mégapoles européennes ». Vladimir Poutine a fait preuve d’ironie, mercredi 1er novembre, lors d’une réunion avec son gouvernement et la Banque centrale de Russie pour faire le point sur la situation économique du pays, rapporte Le Figaro.

Depuis le début du conflit en Ukraine, les sanctions imposées par les pays occidentaux et l’affaiblissement du rouble ont provoqué un fort retour de l’inflation. Vladimir Poutine a alors demandé mercredi que des mesures soient rapidement prises, tout en se moquant des alliés de l’Ukraine.

« Moins on aura de camelote, mieux ce sera »

« Les fantasmes de nos partenaires confinent désormais à l’absurde, avec l’interdiction qui nous est faite d’importer en Russie des tournevis, des aiguilles, etc. », a indiqué le chef d’État russe à son gouvernement et à la Banque centrale de Russie, les avertissant que les sanctions allaient sans doute s’accroître. Un mal pour un bien pour Vladimir Poutine, qui a ironisé sur la situation.

« Mais moins on aura de camelote, mieux ce sera. Cela diminue les chances que des punaises de lit nous soient importées des mégapoles européennes », s’est-il moqué. La Banque centrale de Russie a relevé vendredi que son taux directeur était passé de 13 % à 15 %. Sa quatrième hausse en un peu plus de trois mois pour tenter de contrer l’inflation, qui touche directement le quotidien et le pouvoir d’achat des Russes.