Après que trente-quatre associations étudiantes de Harvard ont dénoncé la responsabilité du « régime israélien » dans la guerre qui l’oppose au Hamas, de nombreux donateurs ont décidé de ne plus financer les bourses scolaires.

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Les milliardaires américains sont sortis de leurs gonds, le 10 octobre dernier, à la lecture d’un communiqué rédigé par trente-quatre associations étudiantes de Harvard. Les organisations ont déclaré tenir « le régime israélien entièrement responsable de toute la violence qui se déroule » actuellement au Proche-Orient, rapporte le média américain CNN.

Aucun mot, donc, pour les victimes israéliennes, ni les femmes ni les enfants assassinés par les terroristes du Hamas. Les associations ont même appelé « la communauté de Harvard à prendre des mesures pour mettre fin à l’anéantissement en cours des Palestiniens », dénonçant les conditions de vie de millions de Palestiniens à Gaza, qui ont été « forcés de vivre dans une prison à ciel ouvert ». Une lettre qui a fortement déplu aux donateurs de l’université américaine.

Les donateurs prêts à se retirer

De nombreux milliardaires, tels que le gestionnaire de fonds spéculatifs américains Bill Ackman, ont tout d’abord exigé qu’Harvard dévoile les noms des étudiants ayant signé ce communiqué afin de les mettre sur « liste noire ». « On ne devrait pas pouvoir se cacher derrière le bouclier d’une entreprise lorsqu’on publie des déclarations soutenant les actions de terroristes », a fustigé Bill Ackman sur X (anciennement Twitter).

De son côté, Kenneth Griffin, le milliardaire fondateur du hedge fund Citadel, a ordonné à l’université de prendre des mesures adaptées face à ces propos « impardonnables », a-t-il indiqué au New York Times. Celui qui a donné 500 millions de dollars à Harvard menace de se retirer des donateurs de l’établissement, tout comme l’ancien gouverneur du Maryland, Larry Hogan, qui a annoncé, lundi 23 octobre, retirer « son offre de participer à des bourses » avec la Kennedy School of Government, rapporte CNN.