Attentat d’Arras : le syndicat CNT-SO estime que c’est une conséquence des «polémiques stériles et aux relents racistes comme celle sur l’abaya»

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La gauche minimise l’attentat d’Arras. Dans un communiqué, datant du 14 octobre, le syndicat CNT-SO Éducation et Recherche revient sur le meurtre de Dominique Bernard, un professeur de français tué par un fiché S vendredi 13 octobre. « C’est avec tristesse et colère que nous apprenons la mort, sous les coups de couteau, de Dominique Bernard, enseignant à Arras, presque 3 ans, jour pour jour, après l’assassinat de Samuel Paty », écrit l’organisation.


La faute du gouvernement et de l’extrême-droite

D’après le syndicat, les membres de l’éducation nationale « ont volontairement été placés, au centre d’instrumentalisations idéologiques et politiciennes sur les questions religieuses ». Il considère également que « l’attaque terroriste d’Arras est une conséquence des « polémiques stériles et aux relents racistes comme celle sur l’abaya ». Traiter ces sujets aurait pour conséquence « d’alimenter les agendas politiciens du gouvernement ou de l’extrême-droite. »

Le syndicat CNT-SO ne nie pas « être confronté régulièrement au conservatisme ou à l’obscurantisme religieux » mais il estime pouvoir solutionner ces problèmes par des « outils des pédagogues » comme le dialogue et le raisonnement. « Ne laissons pas les forces réactionnaires semer le poison de la division et du racisme. La terreur ne se combat pas à coups de menton ou bien en pointant du doigt des minorités », conclut le communiqué.