Le parquet de Paris a demandé le renvoi devant un tribunal correctionnel de Marine Le Pen et de 26 autres personnes dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national. « Ce genre de décision est prise systématiquement et opportunément en période électorale, cela commence à se voir », confie l’entourage de Marine Le Pen.

Valeurs Actuelles

C’est une annonce qui passe mal. Marine Le Pen et 26 autres personnes sont renvoyées devant un tribunal correctionnel sur demande du parquet de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national, rapporte Le Parisien. Jean-Marie Le Pen, sa fille, 11 eurodéputés et 13 assistants parlementaires sont soupçonnés d’avoir participé à un système de détournement de fonds publics européens entre 2004 et 2016. Concrètement, ils sont accusés d’avoir utilisé l’argent réservé aux députés pour rémunérer leurs assistants parlementaires et pour payer des collaborateurs qui n’ont jamais travaillé pour des eurodéputés.

Une affaire pendant la campagne des Européennes

« Sans surprise, le parquet adopte la même philosophie que pour le MoDem et probablement demain LFI », réplique le Rassemblement national. « Nous contestons cette vision, qui nous paraît erronée, du travail des députés d’opposition et de leurs assistants, qui est avant tout politique. » De son côté, l’entourage de Marine Le Pen confie à Valeurs actuelles : « Bizarrement, ce genre de décision est prise systématiquement et opportunément en période électorale, cela commence à se voir… »

Le parquet requiert un procès envers Marine Le Pen, Louis Aliot, et l’ex-numéro 2 du parti, Bruno Gollnisch, pour détournement de fonds publics et complicité.