La France insoumise n'a visiblement pas apprécié que Factuel se penche sur le HLM habité par la députée Rachel Keke...

Les Insoumis s’attaquent à Factuel

Jean-Luc Mélenchon et ses soldats n’ont visiblement pas apprécié les informations de nos confrères de Factuel. Le média en ligne a révélé, le 6 septembre dernier, l’existence d’un logement social à Chevilly-Larue dans lequel vit la députée LFI Rachel Keke. Cette dernière s’est défendue de toute irrégularité, assurant loger dans le HLM en question depuis 2016, date à laquelle elle travaillait encore en tant que femme de chambre. « J’ai fait le choix de rester dans ce logement en m’acquittant évidemment du surloyer », explique Rachel Keke dans un communiqué, où elle déplore une « énième attaque de l’extrême droite ». Sur X (ex-Twitter), Jean-Luc Mélenchon parle carrément d’une « polémique des fachos ». « Ses accusations sont sans fondement et de nature diffamatoire, rétorque l’équipe de Factuel. Il n’est pas acceptable qu’un média qui a travaillé selon la stricte déontologie journalistique soit attaqué ou soupçonné par un élu de la République. » Bienvenue au club.

Marine Le Pen de retour aux affaires

D’un fief à l’autre. Après sa traditionnelle retraite estivale à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), Marine Le Pen a entamé sa rentrée politique par une autre tradition : la messe populaire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Depuis le jardin de sa permanence locale, la figure du Rassemblement national a retrouvé les micros et les caméras pour un discours offensif contre Emmanuel Macron et sa politique faite d’un « subtil mélange de marketing et de malhonnêteté ». Celle qui se fait rare dans les médias – une nécessité de « sanctuariser sa parole », selon ses proches – se rendra le 17 septembre prochain, au lendemain des journées de rentrée du RN à Beaucaire (Gard), en Italie pour soutenir Matteo Salvini, allié historique de Marine Le Pen, lors du 35e congrès de la Ligue, à neuf mois d’une élection européenne décisive pour le futur de leur groupe, Identité et Démocratie (ID).

L’ancien administrateur des biens du prince de Monaco débouté par la justice

Claude Palmero n’obtiendra pas gain de cause devant la justice monégasque. Le Tribunal suprême a rejeté les demandes de l’ex-administrateur, qui réclamait l’annulation de la décision du prince Albert II de mettre fin à ses fonctions et un million d’euros d’indemnité. « Les décisions qui relèvent de l’organisation et du fonctionnement de la maison souveraine et ne sont pas détachables de la personne du prince souverain échappent à la compétence du Tribunal suprême », explique l’instance dans son ordonnance. En juin dernier, le palais princier avait annoncé le départ à la retraite du gestionnaire de la fortune personnelle du prince, en poste depuis 2001. Une décision surprise qui avait relancé la polémique autour des « dossiers du Rocher », ces dénonciations anonymes publiées en ligne qui accusent une partie de l’entourage du prince – dont Claude Palmero – d’avoir mis en place un important système de collusion au sein de la principauté.