Le Rassemblement national prendra la parole dans l’hémicycle le 12 octobre prochain lors de sa niche parlementaire. L’occasion pour le parti de récolter des votes transpartisans sur des sujets qu’il juge « consensuels ».

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Le Rassemblement national se prépare à prendre la parole dans l’hémicycle le 12 octobre prochain lors de sa niche parlementaire. Le Figaro a pu consulter, lundi 11 septembre, l’ordre du jour et les sujets qui y seront traités. Le parti de Marine Le Pen souhaite aborder des sujets qu’il juge « consensuels » pour tenter de récolter des votes transpartisans. Au programme : santé, sécurité, éducation et pouvoir d’achat.

Suspendre les allocations familiales pour les parents de délinquants

En premier lieu, le Rassemblement national souhaite « soutenir les femmes qui souffrent d’endométriose » et faire reconnaître cette maladie comme une « affection de longue durée » pour assurer une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Le parti demandera également que « les femmes victimes d’endométriose, et qui en expriment le besoin », puisse obtenir le titre de « travailleuses handicapées ».

Côté sécurité, la proposition de Marine Le Pen déjà abordée lors des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel sera remise à l’ordre du jour. Le Rassemblement national défendra ainsi une loi « visant à supprimer ou à suspendre les allocations familiales pour les parents d’enfants criminels et délinquants ».

Le parti ne laisse aucun sujet de côté et a également pensé au thème de l’école. Il va proposer d’interdire l’écriture inclusive dans « les éditions, productions et publications scolaires et universitaires ainsi que dans les actes civils, administratifs et commerciaux ».

Accorder l’asile politique à Julian Assange

En parallèle, pour lutter contre la précarité étudiante, le Rassemblement national demandera la « création d’un complément de revenu garanti par l’État pour les étudiants […] qui travaillent durant leurs études ». Cette aide financière, plafonnée à « 200 euros mensuels », prévoit de s’élever à 20 % des revenus, et à 30 % pour les étudiants boursiers, plafonnée à « 300 euros mensuels ».

Enfin, Marine Le Pen demandera personnellement d’accorder l’asile politique à Julian Assange, l’activiste qui a fondé WikiLeaks et ainsi révélé des informations sensibles et confidentielles. « La France s’honorerait à accueillir un véritable réfugié politique de cette envergure », a écrit la leader du parti dans son ordre du jour.