Le président argentin, Javier Milei, subit de nombreuses critiques après avoir augmenté son salaire et celui du gouvernement. Il plaide l’erreur et annonce avoir licencié son ministre du Travail.
Javier Milei est accusé d’avoir voulu augmenter son salaire. Le président argentin est pris dans une polémique depuis plusieurs jours après avoir augmenté son salaire et celui du gouvernement de 48 %. Il s’est rapidement excusé, prétextant « une erreur qui n’aurait jamais dû arriver » et assurant que ce n’était pas sa faute, mais celle de son ministre du Travail Omar Yasin, rapporte Le Figaro. Le chef d’Etat a d’ailleurs annoncé son licenciement en direct, lundi 11 mars. Il a également précisé qu’un document a été signé pour annuler ces augmentations.
Mise en place d’une politique libérale
Cette affaire a été vivement commentée puisque Javier Milei entend mener une politique libérale visant à remettre en ordre les comptes du pays. Il souhaite notamment mettre fin à l’inflation de 254 % sur un an et au déficit budgétaire. Pour cela, le président a supprimé des ministères, 50 000 emplois publics, réduit les subventions aux transports, les voyages officiels, ou encore rayé de l’aide sociale 27 000 bénéficiaires irréguliers. Pour la première fois depuis douze ans, le solde des finances du secteur public est redevenu positif avec un total de 589 millions de dollars. D’après l’Observatoire de la dette sociale de l’université catholique d’Argentine (UCA), 57 % de la population argentine vit sous le seuil de pauvreté.