L’eurodéputé Nicolas Bay a d’ores déjà adhéré au groupe des Conservateurs et réformistes européens.

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Un ralliement symbolique. Alors que se profile les prochaines élections européennes, Reconquête trouve de nouveaux alliés. Mercredi 8 février, Marion Maréchal a annoncé dans les colonnes du Point que le parti d’Éric Zemmour avait obtenu son rattachement au groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE). Les potentiels élus du parti d’Éric Zemmour siègeront donc dans le même groupe que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

« Le groupe et le parti CRE sont déjà très influents au sein des instances européennes et ont vocation, […] à devenir le groupe pivot et central de la droite au Parlement de Strasbourg », a-t-elle déclaré dans les colonnes du magazine d’actualité. Celle qui mènera les troupes d’Éric Zemmour pour ces élection a par ailleurs précisé que l’eurodéputé Nicolas Bay avait déjà officiellement adhéré au groupe CRE, mardi 6 février. Celui-ci siégeait en effet sur les bancs des non-inscrits, depuis son départ du Rassemblement national.

« La concrétisation d’une alliance politique »

Cette annonce a été confirmée par le co-président du groupe des Conservateurs, et l’eurodéputé italien, Nicola Procaccini. « Nous sommes contents d’accueillir un eurodéputé, Nicolas Bay, avec qui nous travaillions déjà depuis longtemps », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. De son côté, l’intéressé a salué, lors d’une conférence de presse au Parlement européen, « la concrétisation d’une alliance politique qui prend tout son sens à quelques mois des élections européennes ».

Ce ralliement n’a pas manqué de surprendre, y compris au sein du groupe centriste et libéral de Renew Europe. « La famille CRE avait été créée par les conservateurs britanniques […] leur ligne initiale était le conservatisme, mais il accueille désormais des extrêmes droites de toute l’Europe », a fustigé la présidente de Renew Europe, Valérie Hayer, citée par Ouest-France. De son côté, Manon Aubry (LFI), estime que ce ralliement prouve que le CRE est le « groupe des réactionnaires qui se bat ici systématiquement au Parlement européen contre le droit des femmes. »