Pour l’heure, seuls les États-Unis, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Guatemala, le Honduras et le Kosovo disposent d’une ambassade à Jérusalem.
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Une décision symbolique. À peine arrivé en Israël, le président argentin, Javier Milei, a annoncé qu’il souhaitait déménager à Jérusalem l’ambassade de son pays, alors qu’elle se trouve actuellement près de Tel-Aviv. « Mon projet est de déplacer l’ambassade à Jérusalem-Ouest », a déclaré le chef d’État, cité par Le Parisien.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, n’a pas tardé à saluer cette décision sur le réseau social X (anciennement Twitter). « Je salue chaleureusement l’arrivée en Israël du président argentin, ami d’Israël, Javier Milei, qui a annoncé le transfert de l’ambassade d’Argentine à Jérusalem », a-t-il écrit. Le bureau du Premier ministre a, de son côté, relevé que le président argentin « tenait ses promesses ».
Dans les pas de Donald Trump
Javier Milei avait en effet déjà fait part de sa volonté de déplacer l’ambassade d’Argentine à Jérusalem lors de sa campagne présidentielle. Ce faisant, il s’inscrit dans les pas de Donald Trump. Sous sa présidence, les États-Unis avaient ouvert en 2018 leur ambassade à Jérusalem, tout en reconnaissant la ville comme capitale d’Israël. Outre les États-Unis, seuls la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Guatemala, le Honduras et le Kosovo disposent d’une ambassade à Jérusalem.
L’annonce de Javier Milei survient alors même qu’Israël est en guerre avec le Hamas, depuis les attaques du 7 octobre. Le mouvement islamiste palestinien a « fermement condamné » cette décision, la qualifiant de « violation des droits » des Palestiniens, ainsi que du « droit international ». Jérusalem est en effet un enjeu clé du conflit israélo-palestinien, le statut de la ville étant disputé depuis la création de l’État hébreu en 1948.