Le président de la République tiendra une conférence de presse, mardi 16 janvier à 20h15, dans le cadre de son « rendez-vous avec la nation », annoncé une semaine plus tôt.

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Près d’une semaine après l’arrivée de Gabriel Attal à la tête de Matignon, Emmanuel Macron prendra la parole à l’occasion d’une conférence de presse, mardi 16 janvier à 20h15, retransmise en direct sur TF1, France 2 et les différentes chaînes d’information. « Elle s’inscrit dans le cadre du rendez-vous avec la nation commencé avec les vœux du 31 décembre et qui s’est poursuivi avec la nomination du Premier ministre Gabriel Attal et de son gouvernement », a précisé une source de l’Élysée au Parisien.

Le 8 janvier dernier, jour où Élisabeth Borne a remis sa démission, le président de la République avait évoqué, dans un entretien accordé au Monde, un « rendez-vous avec la nation » afin d’envoyer « un message d’unité » aux Français. L’occasion donc pour le chef de l’État d’expliquer le cap qu’il entend donner à sa politique et de répondre à des questions très larges.

Un nouveau souffle pour le quinquennat Macron

Au lendemain de cette prise de parole, le nouveau Premier ministre réunira l’ensemble de son gouvernement à Matignon dans le cadre d’un « séminaire de travail » pour préparer de manière « collégiale » la déclaration de politique générale que chaque chef de gouvernement prononce devant le Parlement après sa nomination. « L’objectif est de permettre une mise en œuvre immédiate des chantiers, dès leur présentation par le Premier ministre devant le Parlement », ont indiqué les services du Premier ministre à nos confrères.

L’année 2023 a été marquée par les adoptions de la très controversée réforme des retraites et du projet de loi immigration. À trois ans de la prochaine élection présidentielle, Emmanuel Macron souhaite donner un nouveau souffle à son quinquennat. Après avoir nommé Gabriel Attal à la tête de son gouvernement, faisant de lui le Premier ministre le plus jeune de l’histoire de la Ve République, il avait appelé, vendredi, ses ministres à être des « révolutionnaires » et non des « gestionnaires ».